Plongée dans la vie des Suisses de l'étranger

SÉRIE VIDÉO  Plus de 700'000 Suisses vivent à l'étranger. Quelque 12% d'entre eux sont aux Etats-Unis, notamment en Californie, vivier de l'innovation. Portrait vidéo de cinq d'entre eux, en exclusivité avec Le Matin.




Pourquoi des Suisses qui ont tout pour bien faire dans leur pays sont-il partis? «Ma réponse est inverse: pourquoi est-ce que je suis venu ici?». Cette phrase est d'Yves Behar, designer exilé à San Francisco qui dit être «réfugié économique». Non pas la faute à la Suisse, mais au manque de possibilités qu'elle offrait pour son métier.
Comme avec ce Vaudois qui fait carrément la une d'un magazine de design sur place et est désormais à la tête d'une soixantaine d'employés, découvrez chaque semaine dès le lundi 29 avril et durant le mois de mai le portrait vidéo d'un Suisse de Californie, sous le titre «Bons baisers du monde».
Les autres «vedettes» de la série sont notamment Xeno Muller, médaille d'or en aviron aux JO d'Atlanta en 1996, Christophe Vauthey, vice-consul de Suisse, Yangzom Brauen, réalisatrice, actrice, modèle et écrivain, ainsi que Pierre Simenon, écrivain et avocat.
C'est à deux journalistes-réalisateurs genevois que l'on doit cette série: Hervé Stalder, 31 ans, et Gary Grenier, 25 ans. Ils sont allés dénicher en Californie des Suisses qui y ont réussi. Avec une réelle volonté cinématographique, ils ont mené un vrai travail journalistique dont un aperçu du résultat peut être vu dans la vidéo ci-dessus.
«On avait à cœur de tourner des images spectaculaires»
Mais pourquoi la Californie spécifiquement? «Outre les contacts qu'avait déjà Gary Grenier, nous trouvions que cet endroit était parfaitement adapté pour nous lancer, explique Hervé Stalder: variété des paysages, dépaysement vis à vis de la Suisse et personnalités variées qui nous ont offert des portraits très différents dans tous les domaines: sport, cinéma, art, nouvelles technologies.»
Le tournage s'est effectué en mars dernier. Et, pour l'anecdote, Gary Grenier s'amuse à souligner que l'expérience ne s'est pas avérée sans risque: «On avait à cœur de tourner des images spectaculaires. Pour cela, Hervé avait sa petite idée: longer, puis traverser une autoroute afin d'accéder – au bord du vide – à l'une des plus belles vues de San Francisco. Le vent, les voitures qui nous frôlaient et l'obscurité ne nous ont pas aidés...»

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire